dimanche 17 juin 2007

Les amis d'Émile (135)

17/06/2007 Mauvaise fin de semaine. Émile ne file vraiment pas bien après son traitement de jeudi dernier. Les deux derniers jours sont à oublier. Quelques rares moments mieux dans son état, mais la plupart du temps notre petit est anxieux, très anxieux et tout chavire à cause de cela. Parlez-en aux grands-parents. Je crois qu'après Louiselle ce sont eux qui trouve ça le plus dur. Leur petit soleil est voilé, c'est difficile à supporter.


Constatez vous-même sur ces photos:







On ne peut pas imposer grand-chose à un enfant qui a un regard comme ça. Pourtant, depuis 2 jours les caprices épouvantables qu'Émile impose à toute la famille nous oblige à être très dur avec lui. Louiselle a baptisé cela du terrorisme sentimental. On ne sait plus comment réagir, faut-il répondre à tous ses caprices étant donné sa maladie ou faut-il plutôt être sévère.



Nous pensons de plus en plus que au-delà de ses malaises physiques notre petit garçon vit énormément d'anxiété par rapport à sa maladie et que c'est un de ses gros problèmes. Nous allons certainement en parler à nos médecins pour prendre conseil. D'ici là nous restons tous ensemble, parents, frères et soeurs, grands-parents, amis près de notre petit trésor pour soulager de notre mieux sa souffrance...





Sur une note plus gaie, quelques petites annonces:




  • Un gros merci à Estelle de sa petite escapade de samedi, ce fut un baume sur notre douleur l'espace de quelques précieuses minutes

  • Félicitation à Laurence notre grande fille qui termine son secondaire cette semaine et qui fut sûrement la plus belle fille à son bal des finissants (voyez par vous-même!)
  • Je veux aussi saluer mes copains de pêche qui ont du suer de la p... pendant que je me baignais ces derniers jours. Les gars, j'aurais aimé beaucoup mieux être avec vous malgré cette chaleur si Émile avait bien été, c'est sûr.

J'ai un dernier moment à vous montrer. Émile, revenant de voir son pote Francois qui était à sa pratique de baseball, voulait évidemment jouer avec son gant, sa batte et SA balle que tout le monde a cherché. Son grand-père, en désespoir de cause lui en avait acheté une neuve mais Émile n'en voulait pas, jusqu'à ce soir où il a demandé à son frère Emmanuel pour jouer avec lui. Voici quelques images de ce moment heureux, l'un des rares depuis 3 jours.