Les amis d'Émile (207)
Il a rebondi pour la dernière fois!!!! Terminé la cortisone mardi matin!!!! Il ne reste que 7 doses de Purinéthol!!!! Quelle joie de le voir espiègle. On le regarde rire, taquiner, jouer avec son frère Emmanuel et tout ça, avec des yeux pétillants. Demain, l'avant dernier traitement et jeudi prochain, le DERNIER!!! C'est de plus en plus concret, Émile arrive enfin à la fin de ces deux longues années de traitements. Cependant, nous ne le réalisons pas encore vraiment. Terminer la course du jeudi pour que notre petit homme reçoive ses traitements. Terminer l'armée d'effets secondaires indésirables.
La vie normale est à notre porte. Elle frappe et veut entrer dans notre routine, notre chez nous, notre famille élargie. Mais elle est timide. Elle craint que nous ne lui faisions pas confiance. Pour ma part, c'est mon prochain défi. Je travaille fort pour y arriver. Pour nos amis, nos parents éloignés, nos confrères et consoeurs de travail, nos supporteurs, Émile a terminé sa maladie et la vie doit reprendre son cours. Pour moi, Charles, Émile, ses frères et soeurs, ses grands-parents, ses tantes, oncles, cousins, cousines, ce n'est pas fini. La peur de la récidive est peut-être moins lourde à supporter mais elle est toujours présente et il n'y a pas une seule journée, en tout cas pour ma part, où je n'y pense pas. Comme me disait une maman dont la fille a eu la même leucémie qu'Émile et qui est maintenant guérie: après les deux ans de traitements, on travaille sans filet. Il faut avoir vécu cette épreuve pour comprendre ce qu'elle voulait m'exprimer. J'appréhende donc les premières semaines sans traitements contrairement à ce qu'on pourrait penser. La fin de cette longue période noire et la peur de la récidive me laissent un goût amer qui m'empêche de profiter pleinement de la lumière que l'on aperçoit enfin au bout du tunnel. On voit la lumière, on voit le bout du tunnel mais on est encore dans ce tunnel et il n'existe pas de moyen pour en sortir plus vite. Il faut donc que je prenne mon mal en patience et je croise les doigts en priant pour que ces trois ans avant la guérison passent le plus vite possible...
La vie normale est à notre porte. Elle frappe et veut entrer dans notre routine, notre chez nous, notre famille élargie. Mais elle est timide. Elle craint que nous ne lui faisions pas confiance. Pour ma part, c'est mon prochain défi. Je travaille fort pour y arriver. Pour nos amis, nos parents éloignés, nos confrères et consoeurs de travail, nos supporteurs, Émile a terminé sa maladie et la vie doit reprendre son cours. Pour moi, Charles, Émile, ses frères et soeurs, ses grands-parents, ses tantes, oncles, cousins, cousines, ce n'est pas fini. La peur de la récidive est peut-être moins lourde à supporter mais elle est toujours présente et il n'y a pas une seule journée, en tout cas pour ma part, où je n'y pense pas. Comme me disait une maman dont la fille a eu la même leucémie qu'Émile et qui est maintenant guérie: après les deux ans de traitements, on travaille sans filet. Il faut avoir vécu cette épreuve pour comprendre ce qu'elle voulait m'exprimer. J'appréhende donc les premières semaines sans traitements contrairement à ce qu'on pourrait penser. La fin de cette longue période noire et la peur de la récidive me laissent un goût amer qui m'empêche de profiter pleinement de la lumière que l'on aperçoit enfin au bout du tunnel. On voit la lumière, on voit le bout du tunnel mais on est encore dans ce tunnel et il n'existe pas de moyen pour en sortir plus vite. Il faut donc que je prenne mon mal en patience et je croise les doigts en priant pour que ces trois ans avant la guérison passent le plus vite possible...
Plus que deux !
3 commentaires:
Chère soeur,
J'ai le coeur gros ce matin en lisant ton message. C'est vrai nous aurons toujours la crainte de la récidive, mais notre trésor est un battant et ce depuis sa conception. C'est avec sa force et son courage qu'on finira par passer à travers le long tunnel de trois ans. Même si les satanés traitement se termine bientôt (enfin !) vous pourrez toujours compter sur notre soutien et notre amour. Dans deux semaines ce sera la fête mais encore plus dans trois ans lorsque tout sera vraiment terminé.
Courage ma belle
Je vous aime
Nadine
oui ma coucou...on garde courage...nous sommes tous confiants..le pire est vraiment derriere il faut regarder en avant maintenant et voir les rayons du soleil qui percent maintenant tous les gros nuages gris et je souffle tres fort afin qu'ils disparaissent a tout jamais.je t'aime ma cousine et je sais que petit Émile est plus fort que tout!!!
Sophie
xxx
Deux années de passées, qu'elles ont été difficiles et souffrantes pour le petit Loup! Éprouvantes pour vous. Le courage et la force sont restés présents, heureusement car c'était fort nécessaire !
C'est cette semaine que le dernier traitement aura lieu, c'est cette semaine qu'une partie de ce périlleux voyage s'arrête, vous faites une escale sur l'île de la guérison, cette escale durera 3 ans. Mais sur cette île, il n'y aura pas que l'inquiétude, l'espoir sera toujours présent car c'est ça qui nous tient !
En tout cas, tout l'équipage du voyage vous aura donner beaucoup de pensées et d'énergie positives. J'ose espérere que ça a aidé notre petit matelot!
Nous serons là encore, pour le reste du voyage.
C'est une belle étape que vous franchissez, c'est ça qu'il faut voir. Deux longues années de combat et de traitement, enfin terminé, une page à tourner définivement puisque cette étape est franchie.
Chère Louiselle, je ne peux comprendre entièrement ton inquiètude mais je peux comprendre une petite partie pour le coeur d'une mère.
Bonne semaine et ayez la foi.
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